mardi 8 juillet 2014

Noire neige

Un cataclysme a dévasté le royaume insulaire d’Isulgaar. Trente et une années plus tard, le Nord de l’île prospère grâce à un nouveau roi autoritaire, alors que la famine guette le Sud, livré à lui-même. Entre eux, le centre de l’île est devenu une terre de pillards et de hors-la-loi. Tandis que, au Sud, la haine de ce roi qui les a délaissés attise les tensions et les velléités de conquête, au Nord se profile un complot machiavélique qui risque de bouleverser l’échiquier politique du royaume. Mais ni le Sud ni le Nord ne se doutent que l’apparition d’une mystérieuse neige noire pourrait bien marquer la renaissance d’Isulgaar… ou plonger l’île dans les ténèbres.
Noire neige
Nicolas Skinner 2014

Merci à Nats Éditions.

Ce roman, ce n’est pas de la fantasy ordinaire. Il s’agit ici d’un roman de dark fantasy réellement bien écrit et avec une histoire particulièrement prenante. Peu de magie ponctue cette lecture, et l’on préfère ici suivre les personnages de différentes contrées sur une période relativement longue.

Les personnages sont assez particuliers. Entre Erbin, courageux mais ayant un sort réellement peu enviable, Warkhan le roi du Nord à l’attitude paradoxale, Jéduh et Malvor et leurs conspirations respectives pour tenter de prendre le pouvoir, nous n’avons pas de quoi nous ennuyer. Mais c’est l’enchaînement des événements, plus que les personnages, que je retiendrai. Car d’une petite touche à droite, on obtient d’énormes effets à gauche, et cette évolution est parfaitement maîtrisée par Nicolas Skinner.

Toutefois à mon sens, le petit point problématique reste le côté violent de certains passages, notamment lors d’une scène qui m’a donné des palpitations tellement je me l’imaginais bien ! Bravo à l’auteur pour nous faire rentrer à ce point dans son récit, et bravo à mon cœur d’avoir réussi à survivre à ce choc !

Enfin, j’aurais aimé avoir un peu plus d’informations sur cette neige noire. Elle n’apparaît qu’à la fin du roman, alors que son titre nous laisse penser que l’on entendrait parler d’elle un peu plus. Évidemment, son rôle est crucial, d’après ce que j’ai compris du final. Mais cela reste des suppositions de ma part, et maintenant, il ne me reste plus qu'à attendre la suite, pour savoir si j'ai raison !

Bref, un très bon roman de dark fantasy, qu’il vaut mieux ne pas mettre entre toutes les mains néanmoins, vu la violence que l’on y retrouve, car l’auteur est réellement très (trop ?) doué pour nous faire vivre son histoire !

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