samedi 4 octobre 2014

Les loups du Pontet

Louis XI règne depuis deux ans, et déjà des troubles agitent le royaume. Trois paysannes disparaissent dans une forêt enneigée. Deux jours plus tard, c’est une famille entière qui est sauvagement massacrée…
Mais qui est donc ce Thomas Russ ?
À la fin de la guerre de cent ans, défaits par Charles VII, les anglais établis à Bordeaux durent s’exiler. Le père anglais et la mère française de Thomas quittèrent Bordeaux pour Bristol. Thomas, lui, choisit de rester à Bordeaux, au service de son oncle marchand lui aussi. Mi commis, mi homme de confiance, mi bras armé (hum, ça fait trois demis ça !), il risque sa vie en compagnie d’une jeune Flamande enfuie de Bruges qui se fait passer pour un homme afin d’échapper aux contraintes que l’époque impose aux femmes.
Les loups du Pontet
Alain Bosc 2014

Avant toute chose, je souhaite remercier l’auteur, Alain Bosc, pour m’avoir permis de découvrir ce roman. Mais je ne vais pas mentir : ma chronique sera assez mitigée. Toutefois, cela est plus dû à mon manque d’affinités avec ce que j’y ai lu qu’à la qualité du roman.

Le début du roman ne m’a pas vraiment aidée à me mettre dans le bain. Même si l’auteur m'avait prévenue, je me suis retrouvée à lire énormément de détails concernant les lieux, le temps (c’est un thriller médiéval, rappelons-le) et les personnages, assez nombreux tout de même. L’intrigue a donc eu du mal à arriver, et ma patience a été ébranlée. Il a fallu attendre le second quart du livre pour que cela bouge un peu. Simplement, voilà, je n’ai pas été « dedans ».

Pourtant, ce roman présente des qualités indéniables. L’atmosphère de l’époque est bien retranscrite (en tout cas, j’en ai eu l’impression) : j’ai eu le sentiment d’être vraiment dans une époque médiévale, un monde où le fantastique n’est pas si loin, avec l’évocation de la sorcellerie et la présence des loups-garous. C’était assez atypique et peu commun à lire, surtout que cela restait ancré dans une certaine réalité.

L’intrigue, quant à elle, se tient. Les meurtres s’enchaînent, et l’enquête est crédible. On suit Thomas lors de ses investigations et l’on s’interroge, tout comme lui. Tout cela est de plus relaté par un style fluide et agréable qui permet de nous faire tourner les pages relativement rapidement.

Mais, malgré la qualité du récit, je n’ai pas su y trouver mon bonheur. Je suis restée détachée, sans vraiment savourer. Je n’ai pas été émue par ce style et cette époque, car je pense ne pas rechercher ce genre de sensations. Ainsi, je vous invite à lire des chroniques de personnes qui ont aimé, voire adoré, ce roman, car je sais qu’il y en a beaucoup. J’ai le sentiment que, pour les amoureux de thrillers médiévaux, c’est un roman à lire.

Les pirates de l’estuaire »

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