dimanche 4 septembre 2016

Maman a tort

Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n’est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit. Il est le seul… Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l’aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car déjà les souvenirs de Malone s’effacent. Ils ne tiennent plus qu’à un fil, qu’à des bouts de souvenirs, qu’aux conversations qu’il entretient avec Gouti, sa peluche. Le compte à rebours a commencé. Avant que tout bascule. Que l’engrenage se déclenche. Que les masques tombent. Qui est Malone ?
Maman a tort
Michel Bussi 2015

Quel plaisir de retrouver Michel Bussi ! Cela faisait un moment que je m’étais procuré ce nouveau titre de l’auteur, mais sans trouver le temps de le dévorer. C’est chose faite et, comme toujours, j’ai adoré.

Certes, nous sommes un cran en-dessous de ce qu’écrit habituellement le romancier. Certains indices sont trop gros, et les coïncidences mises en place trop énormes pour certaines (notamment au niveau de la double enquête), mais peu à peu le tir est rectifié par des astuces scénaristiques qui vont plutôt bien à ce titre. Laissez-vous donc porter sans trop vous dire : nan, j’y crois pas.

J’ai passé un excellent moment auprès de Malone et Marianne, et je me suis demandé maintes fois où l’auteur allait nous emmener. Comme toujours, l’histoire est bien moins simple qu’il n’y paraît, et je me suis pris quelques claques lors de ma lecture. L’intrigue est toutefois très bien ficelée, et c’est sans difficulté que l’on comprend les tenants et les aboutissants de l’affaire. C’était une idée de génie, n’empêche !

Les personnages sont tous très justes, mais je regrette que Malone et Marianne ne se soient jamais vraiment rencontrés. Tout tourne autour d’eux deux, pourtant ! Ce n’est pas que cela aurait été nécessaire à l’intrigue, loin de là : tout est bien calibré, mais j’attendais un petit passage sympathique dans ce style. Ce n’est pas grave en soi.

Enfin, au niveau du style, nous sommes dans du Bussi à 100 %. Tout est fluide, bien narré. Rien à critiquer, hormis la longueur du livre. Cinq cent quarante-trois pages, ce n’est toujours pas assez long !

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