vendredi 2 octobre 2015

Le sang des lumières

Ness est une « Lumière », il n’en reste plus beaucoup sur terre car elles sont convoitées et pourchassées par la plupart des clans de vampires. Ils convoitent leur sang qui pour eux est synonyme du Graal. Zorgus, un très puissant vampire va tout faire pour parvenir à attraper une des dernières encore en vie. Scrin ne laissera personne approcher Ness, car si lui aussi la convoite, ce n’est pas que pour son sang, il se sent irrésistiblement attiré par la belle humaine. Mais, même si leur attirance est réciproque, Ness sait qu’il représente un danger pour elle. Elle devra pourtant accepter son aide pour échapper au sort que lui réserve Zorgus.
Le sang des lumières
Marine Sheridan 2015

Merci à Marine Sheridan. Je suis désolée mais, tu le sais, je n’ai pas adhéré à ton nouveau roman de bit-lit…

Je vais commencer par le point positif, car il y en a un de taille : je trouve que l’idée de base est excellente. La mythologie créée autour des Lumières est inventive et vraiment convaincante. Prendre le but ultime d’un vampire et en faire un moyen de pression ainsi était une excellente idée. Ce qui est dommage, c’est de ne pas être allé plus loin dans cette idée pour la rendre tellement énorme qu’on soit éblouie par cette histoire. Mais cela n’a pas été le cas, et tous les éléments qui se trouvent autour sont un peu « bateaux ».

En effet, les vampires sont tels qu’on les voit un peu partout. Même la « différence » de Scrin n’est pas réellement originale, et l’utilisation des pieux, du soleil, de la transformation… Rien n’est pareil, mais rien n’est vraiment différent des autres romans du même genre. Hormis cette histoire de Lumières. En somme, j’ai presque l’impression que cette histoire de vampire n’est en fait qu’une excuse pour placer la romance entre Scrin et Ness. Certes, cette romance est belle, mais il n’y a pas que ça qui est attendu dans un roman de ce type. Alors, du coup, je suis un peu mitigée sur l’histoire en elle-même.

Après les éléments positifs et moyens, passons désormais aux éléments négatifs. Pour commencer, je vais parler du style. Je l’ai trouvé assez faible. Les tournures de phrases sont parfois bancales et peu recherchées, et n’ont pas du tout capté mon attention. Les dialogues quant à eux sonnent faux, car à la limite les personnages parlent trop bien, et le narrateur pas assez. Mais cela, passe encore… Ce que je trouve inadmissible, c’est la quantité de fautes que l’on peut trouver dans ce roman. C’est la première fois que je le mentionne, mais c’est récurrent pour tous les romans que j’ai lus de Marine Sheridan publiés chez cet éditeur… Même s’il y a de l’amélioration, la correction n’est toujours pas suffisante.

J’ai lu ce livre en service presse, heureusement. Mais j’aurais sûrement refusé d’acheter un livre avec tant de fautes d’accords, d’erreurs de conjugaison et de grammaire aussi grossières. Et je ne mentionnerai même pas les répétitions de mots et de sens… Je m’excuse auprès de toi, car je suis persuadée que tu dois en être attristée (après tout, il s’agit de ton bébé…), mais c’est pour moi quelque chose de réellement gênant à la lecture, et je ne peux pas apprécier pleinement le fond d’un roman dont la forme est si peu travaillée.

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