mercredi 2 janvier 2013

L’enfer à portée de main

Raphaël, un antiquaire de Saint-Germain-des-Prés, voit sa vie basculer lorsqu’un vieux couple lui fait une proposition qu’il ne peut refuser. Réalisant l’ampleur vertigineuse du défi qu’il a – un peu inconsciemment – accepté de relever, il va rapidement être confronté aux questions fondamentales de l’existence et du sens de sa vie, à son propre destin. Dans un périple parsemé d’embûches, de découvertes et de révélations sur la nature de l’Homme, Raphaël va devoir emprunter, avec le concours de Sara, journaliste, le long cheminement qui mène à la lumière. Mais, dans ce voyage initiatique, ce qui lui paraît vrai est-il seulement réel ? Et, pour lui, comme pour nous, tout est-il joué d’avance ? Car peut-on seulement prendre les rênes de son destin… ?
L’enfer à portée de main
Ezil Tortinac 2012

Merci aux Éditions du Pied de Nez et à Babelio.

En lisant ce titre, je me suis dit qu’un peu d’« enfer » me ferait du bien et, en lisant le résumé, c’est le côté mystique qui m’est apparu. Je ne savais donc pas vraiment dans quoi je mettais les pieds. Mais au final, j’ai été très contente, car ce roman est un ésotérique, un de mes genres de prédilection. L’Enfer de Dante, l’Enfer, le Paradis, le Purgatoire, les Péchés divins. En lisant ce livre, vous y retrouverez tout. Vous y trouverez de nombreux détails qui servent à étayer la thèse d’une histoire vraiment hors du commun. L’inventivité y est présente, et j’y ai trouvé mon compte de ce côté.

Mais il y a un petit mais. Ou plutôt deux. Tout d’abord, il y a quelques longues tirades, très longues, qui m’ont un peu dérangée. J’ai eu l’impression de ne pas pouvoir souffler, et une fois le paragraphe de plusieurs pages passé… « ouf ». Intéressant, mais des longueurs donc. Deuxième chose, le manque d’émotions : je n’ai pas ressenti la panique, la peur, la joie, la tristesse des personnages. Comme si j’étais une spectatrice assez éloignée, qu’on ne me laissait pas m’approcher trop de l’histoire, comme pour m’en protéger. Alors que j’aurais aimé être emportée dans ce tourbillon de folie et de mystère, frissonner, paniquer avec les personnages.

Enfin, une dernière chose, mais plutôt côté éditeur : la police de caractère choisie est horrible. Une police de type « Condensed » est de mon point de vue absolument à éviter ! J’ai dû poser le livre plusieurs fois pour laisser reposer mes yeux…

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