jeudi 8 janvier 2015

Kimiko aux Enfers

Prise au milieu d’un conflit millénaire entre les dieux de l’Olympe, Kimiko doit traverser les Enfers grecs et trouver le moyen de sauver les âmes de ses parents, injustement condamnés à une après-vie qui n’est pas la leur. Armée seulement de son courage et de son téléphone, elle devra faire face aux monstres terrifiants, aux hordes d’âmes désespérées, et aux dieux à bout de nerfs qui se dresseront sur son chemin.
C’est ainsi que commence une vaste épopée qui explore la collision entre le monde des légendes et le nôtre.
Kimiko aux Enfers
Thierry Gagnon 2015

Merci à Num Éditeur.

En lisant ce résumé, j’étais vraiment emballée. En effet, j’aime énormément lire des romans traitant de la mythologie grecque, retrouver les dieux et cet univers tout à fait magique que l’on retrouve sur l’Olympe. Du coup, j’étais un public déjà acquis. Mais en plus, en commençant à lire, je me suis rendue compte que l’accroche présente un côté particulièrement original en mettant en scène une petite Asiatique au caractère bien trempé, qui n’a donc rien à voir a priori avec ce monde si particulier.

Le décalage est réellement particulier, et se pose tout de suite le problème des traditions et croyances concernant la vie après la mort. Kimiko et ses parents ne sont pas voués à rejoindre les Enfers, mais plutôt leurs ancêtres. Mais hélas, cet aspect – qui est ce que j’attendais le plus – n’est pas encore assez développé dans cette introduction. Car oui, on ne peut pas vraiment parler d’un premier tome : l’histoire est mise en place, longuement, en nous rappelant qui sont les dieux, comment ils vivaient, les liens entre chacun.

J’ai beaucoup aimé lire toutes ses descriptions et explications, mais il manque clairement un peu d’action dans ce texte. Après un début en fanfare qui nous emporte dans un tourbillon avec Kimiko et Prométhée aux Enfers, nous vivons ensuite une longue période de stagnation : les personnages rejoignent le Styx, rencontrent Charon… Il n’y a pas de suspense, et on ne ressent pas de frissons pour eux.

À la limite, les dernières pages redonnent un peu ce côté mystérieux en mettant en scène des personnages que l’on attend, mais que l’on imaginait pas comme ça dans ce texte. Je pense que la suite promet de raviver un peu mon intérêt, qui s’était émoussé au fur et à mesure de l’avancée des personnages. Je ne vais pas dire que je me suis ennuyée, mais il me manquait ce petit quelque chose accrocheur qui m’aurait fait tourner les pages frénétiquement.

Au final, je ressors donc avec une impression mitigée, tendant vers le positif, avec un bel espoir pour la suite de cette histoire. J’espère que l’on découvrira un peu plus cet univers que nous présente Thierry Gagnon, et que nous aurons un peu plus de Kimiko, car elle était un peu effacée et spectatrice, notre héroïne, dans cette intrigue !

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