samedi 28 novembre 2015

Le chant de l’Arbre-Mère

Lorsque les colons d’Altar, planète excentrée de l’empire dranag, signalent la découverte d’une espèce extra-humaine non répertoriée, le Markus IV et son IA Lealbeth sont envoyés sur place. Pour cette mission, le commandant Suraya Manariva sera épaulé par une équipe aux talents multiples : deux experts en biologie et sciences comportementale des non-humains, un jeune minéralogiste, un mercenaire révoqué des commandos de choc, une pilote chevronnée et une escouade de robots de combat seront de la partie.
L’étrange disparition des colons d’Altar avant même l’atterrissage du Markus complique bientôt la donne : entre tenter de retrouver les altarites, découvrir l’identité des non-humains et sauver son équipage, Suraya devra faire un choix. En sera-t-elle capable ?
Le chant de l’Arbre-Mère
Pascal Bléval 2015

Merci à Pascal Bléval.

Je suis agréablement surprise par ma lecture. Non pas que j’aie spécialement des craintes quant au genre ou à l’histoire car, finalement, la science-fiction fait partie de mon univers, de ce que j’aime lire le plus. De l’imaginaire concret, si vous saisissez le paradoxe. Alors, quand l’occasion de lire ce titre s’est présentée, je n’ai pas hésité. Pourtant, le résumé est intéressant, mais sans m’intriguer outre-mesure, et la couverture ne m’attirait pas particulièrement.

Alors, j’ai commencé ma lecture en me demandant si j’allais aimer et, très vite, j’ai été prise dans l’histoire. Le style agréable et fluide m’a permis de me plonger dans ce monde intersidéral particulier, où la Terre n’est plus la seule planète abritant la vie, et où les êtres humains voyagent de planète en planète pour les conquérir et obtenir la meilleure place géostratégique.

Bien sûr, ce contexte est basique. Ce qui l’est moins, c’est l’univers qui est mis en place autour des disparus d’Altar et de ce qu’ils sont devenus. Sans divulgâcher, cette partie est ce que j’ai préféré car les idées développées à ce sujet me parlent et correspondent à une façon de penser tout à fait actuelle. Cela permet clairement à ce roman de science-fiction de se démarquer des autres titres existant dans le genre (et il y en a !).

Suraya, Nathalia et les autres seront mis en grande difficulté dans ce texte, et le rythme poussé ne nous permet pas de poser le livre, car il se passe toujours quelque chose. À la limite, à la fin, je n’avais même pas envie de poser le roman, car je voulais en savoir toujours plus sur l’Arbre-Mère. J’avais l’impression de ne pas être assez rassasiée, en somme.

En bref, voici un titre sympathique que je conseille vraiment à tout fan de SF pour l’originalité des idées développées autour de l’Arbre-Mère. Les non-initiés s’y retrouveront aussi, toutefois, car le style simple et le rythme soutenu permettent à chacun de se plonger dans ce récit.

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