lundi 2 décembre 2019

Un imprévu de taille

Lorsque Debbie, dix-neuf ans, débarque dans l’école de commerce de ses rêves, elle ne désire qu’une chose : gagner son indépendance et vivre de grandes aventures.
De son côté, Camille, vingt et un ans, est un étudiant banal, à une différence près : il souhaite mourir, mais pas n’importe comment. Il veut une fin propre, digne, et sans risque d’échec : le suicide parfait. Il touche d’ailleurs au but, quand Debbie fait irruption dans sa vie.
Dès lors, pour l’un comme pour l’autre, plus rien ne se passera comme prévu…
Un imprévu de taille
Iman Eyitayo 2019

Merci à Iman Eyitayo.

Et hop, encore un texte d'Iman Eyitayo, qu’on ne sait plus arrêter. Elle passe d’une histoire à l’autre tellement vite qu’il faut pouvoir suivre, mais c’est toujours avec plaisir que l’on découvre un nouveau texte. Et cette fois, elle s’est attaquée à du lourd !

Camille veut se suicider proprement, et Debbie a décidé que ça ne se passerait pas comme ça. Le ton est donné, et on peut s’imaginer d’emblée que certaines scènes seront cocasses, car les deux personnages sont vraiment à l’opposé l’un de l’autre : mais ce contraste est tel que cela renforce encore plus leur relation et notre envie de poursuivre notre lecture.

Car on veut comprendre pourquoi Camille a de telles idées noires, et l’on a envie que Debbie fasse plus qu’effleurer sa vie. On les encourage, on leur crie dessus et on espère que tout s’arrange.

Et puis, au-delà de ça, on a une petite surprise avec ce livre, car il s’agit d’un titre dérivé d’un autre roman de l’autrice… Non, je ne dirai pas lequel, car c’est succulent de découvrir ça au fur et à mesure de notre lecture ! Et c’est bien, car cela permet de mettre en place une sorte de problématique mystique que les lecteurs du premier roman comprendront dans leur entièreté, et que les autres comprendront par effleurement, mais je pense suffisamment pour saisir la portée de la gravité de la situation.

Comme d’habitude, Iman Eyitayo nous emmène dans un texte qui se déguste et que l’on ne veut plus lâcher. Comme d’habitude, on en ressort avec un manque et un vide, car on voudrait que cela continue encore. Pourquoi nous fais-tu ça ?!

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