vendredi 10 mars 2017

Underground

Suite à l’apparition d’un mystérieux virus et à l’explosion d’une fulgurante épidémie, le monde entier a plongé dans le chaos. Mais un petit groupe d’individus s’est préparé à ce cataclysme. Transportant le strict nécessaire, ils se dirigent vers le Sanctuaire, un luxueux complexe souterrain de survie et d’autosuffisance.
Parmi eux, se trouvent James et Vicky, couple de cadres richissime, converti aux théories « survivalistes ». Il y a aussi la famille Guthrie, dont le père, fervent républicain et fan d’armes à feu, supporte mal la présence dans leur groupe du jeune Jae-lin – et son ascendance asiatique. Et puis il y a la très attirante baby-sitter Caity, amenée dans ce bunker contre sa volonté, en compagnie de son employeur et de Sarita, la fille de ce dernier.
Chacun a ses propres motivations. Ils ne se connaissent pas, sont issus de milieux différents et ne partagent pas les mêmes croyances. Et ils cachent tous des secrets. La seule chose qu’ils ont en commun : ils sont prêts à tout pour survivre. Les portes se referment sur eux, verrouillées et sécurisées par un code, connu d’un seul homme. Ils se trouvent dans le refuge le plus sûr au monde. Aucune raison pour que les choses tournent mal. Jusqu’à ce qu’un corps soit découvert dans le bunker…
Underground
SL Grey 2015

Merci aux Éditions 12-21.

Je me suis régalée avec ce titre ! Y a pas à dire, y a des thrillers qui nous font passer un bon moment de huis clos. L’affaire est simple : un virus tue tout le monde, alors un groupe de personnes se cloître dans un bunker souterrain, en attendant que passe la crise. Mais très vite, le seul qui connaissait le code d’accès permettant de sortir est retrouvé mort. Ils sont coincés. L’idée est simple et bien exploitée.

On rentre très vite dans l’histoire, qui est bien captivante. Les personnages sont tous étranges à leur niveau, ils ont tous leur propre histoire et leur passif, et chacun doit composer avec les autres. Il y a les richissimes narcissiques, les gens rustres et brutes, la baby-sitter qui ne sait pas ce qu’elle fait là, et la famille en quarantaine. Entre autres, car j’en ai forcément oublié : c’est un défaut de ce livre, il y a beaucoup trop de personnages.

Mais une fois qu’on les connaît tous, on s’y fait. Même si j’en confondais encore certains à la fin du roman, j’ai pris plaisir à suivre chaque famille et voir comment ils vivaient ce huis clos enfermés avec un meurtrier. Mon imagination est allée loin pour découvrir qui était le méchant de l’histoire (enfin, le méchant caché, car il y en a beaucoup qui auraient mérité une tarte !), mais je ne m’attendais pas à ce que la vérité se trouve là, car… ben non, je ne pensais pas à ça, c’est tout.

En bref, j’ai passé un très bon moment avec ce roman, et je me suis régalée de voir et imaginer jusqu’où irait l’enfer de ce bunker. Même s’il y a trop de personnages, il n’empêche que mon intérêt est resté aussi vif du début à la fin, car je voulais savoir ce qu’il adviendrait de chacun !

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