lundi 18 septembre 2017

Le meurtre d’O’Doul Bridge

San Francisco, sa baie, son océan, sa population cosmopolite. C’est dans cette ville de l’Ouest américain que Michael Ballanger a décidé de se reconstruire. Loin de sa famille en lambeaux, loin de la France où un tueur en série mit sa vie en miettes. Le coach de vie à succès renaît avec la difficulté qui suit la perte d’un être cher. Mais le voilà mêlé au meurtre d’un notable. Au moment de mourir, l’homme a composé un numéro, le sien. Alors, la tourmente l’emporte, réveillant les douleurs du passé.
Le meurtre d’O’Doul Bridge
Florent Marotta 2017

Merci à Taurnada Éditions.

J’ai bien aimé cette lecture, mais parlons d’abord de ce qui m’a perturbée tout le long : à plusieurs reprises, je me suis interrogée sur des détails qui me laissaient à penser que ce n’était pas un one shot, ni même un tome 1. Pourquoi, je l’ignore, mais j’ai l’impression que certaines choses étaient traitées comme si elles avaient déjà été abordées auparavant. Je ne sais pas si c’est vraiment le cas, car c’est la première fois que je lis Florent Marotta. Et si ce n’est pas le cas, c’est peut-être que je cogite trop ! Ou que je la veux, cette suite… (Bon, après vérification, c’est bien un tome 2 !)

Dans tous les cas, cette histoire fut plaisante. L’enquête est classique, et même si le personnage principal n’est pas réellement un enquêteur, il fait le boulot comme on l’attend. De plus, lui et ses deux assistantes improvisées forment un trio sympathique que j’ai aimé découvrir, tant sur l’aspect relationnel que personnel. Karine et Kim m’ont fait craquer, Michael était tellement perdu dans ses problèmes qu’on ne peut que compatir et s’attacher.

En plus, il y a ce petit mystère entourant le passé de Michael : pas sur qui est Brice, mais sur ce qui lui est arrivé. Il ne s’agit que de petites scènes disséminées dans le texte, mais qui avaient l’avantage de me happer complètement. Cette petite intrigue en fond m’a d’ailleurs laissée sans voix sur le final. Cela explique tellement de choses…

Là où j’ai moins adhéré, c’est sur Larkin. D’abord, je déteste ce personnage – oui, je sais bien que c’est sûrement fait exprès… – et ensuite, je ne le trouve pas du tout crédible. Franchement, quel flic oserait de tels abus de pouvoir en public ? J’ose espérer que cela ne se produise pas dans la réalité. En tout cas, là ça semblait un peu gros. Mais passons, car ce n’est qu’un détail. L’histoire générale et les personnages sont sympas, alors ça vaut le coup de se lancer dans cette lecture… et de se poser la question concernant une éventuelle suite ?!

« Les ombres d’Oakland

2 commentaires:

  1. maintenant que tu l'écris, c'est vrai qu'on a un peu l'impression de prendre une série en cours de route ! mais une suite ou une préquelle ne me déplairait pas

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    1. Ah !!! Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à avoir cette impression ! Merci !
      Et c'est clair que d'autres histoires de cet univers me plairaient aussi ! :D

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