mercredi 6 septembre 2017

New Life

Cory est une jeune femme a priori comme toutes les autres jusqu’au jour où elle se réveille à l’hôpital. Perdue, ignorant son identité, elle fait alors le rencontre de Loukas et Cerise, deux jeunes avec qui elle se liera d’amitié.
À la recherche de son passé, l’amitié se renforcera-t-elle ou sera-t-elle confrontée à des manipulations insensées ? Quand tout bascule et que le virtuel se mélange au réel, comment distinguer le vrai du faux ?
Bienvenue dans New Life ! Si tant est que vous en sortiez indemne…
New Life
Stéfanie Hodier 2017

Merci à Stéfanie Hodier.

C’est parfois difficile de rédiger une chronique, quand le livre que vous avez lu ne remplit que la moitié de vos attentes. Si l’histoire est originale, j’ai eu plus de mal avec le côté un peu brouillon du style et de la mise en place.

Je m’explique : pendant toute ma lecture, j’ai eu l’impression que l’autrice avait un train à prendre, et de ce fait me racontait une histoire le plus vite possible, comme pour passer à autre chose rapidement. La mise en place était express, il n’y avait pas de temps mort pour indiquer les enjeux, et le rythme était tellement saccadé que je n’arrivais pas à m’intégrer dans le texte réellement.

J’ai ressenti un peu la même chose pour les rebondissements. On ne sait pas qui sont les gentils et les méchants, mais plutôt que de mettre du suspense, on passe de révélation en révélation via des dialogues. J’ai eu l’impression qu’il manquait dans ce texte de moments où l’on se pose et où on réfléchit un peu.

D’habitude, j’aime quand tout va vite, à condition que l’on ait ces quelques moments qui nous permettent de reprendre notre souffle. Ainsi, on a des fluctuances, et on a le temps de se poser des questions. Là, les révélations arrivaient sans qu’on s’interroge, et parfois je ne voyais pas de cohérence entre elles.

Toutefois, je ne vais pas dire non plus que j’ai détesté ce livre. J’ai quand même trouvé l’idée très inventive. L’idée du cyborg pouvant représenter notre fin, alors même qu’elle paraît si gentille : elle a quand même un chat, c’est forcément quelqu’un de bien, non ?! Et cette immersion dans le jeu m’a plu : c’est vrai qu’on ignore quand on s’y trouve ou non. J’ai eu des doutes à certains moments, mais tout paraît si réel tout le temps !

Le problème, c’est que je me suis focalisée un peu trop sur le style d’écriture et cette trop vive allure, ce qui a éclipsé son inventivité. Je suis déçue, mais c’est comme ça. Par contre, ne vous arrêtez pas à ma chronique : je vous conseille de vous faire votre propre opinion.

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